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Selon France FinTech association spécialisée dans le domaine des fintechs, « les entreprises du secteur ont levé en 2020, environ 828,2 millions deuros ». Ce montant représente « une progression de 18,5% par rapport à 2019 ». Alors qu’est-ce qu’une Fintech ?

Une fintech, c’est quoi ? 

La notion de fintech est l’idée de disrupter la finance, c’est-à-dire faire de la finance et de la banque d’une nouvelle façon. On peut prendre exemple du trading à haute fréquence qui remonte aux années 1990 ; ou encore les données biométriques (reconnaissance faciale), afin d’ouvrir un compte bancaire. En résumé, il s’agit de faire de la banque et de la finance autrement, par le biais des technologies. Étant à préciser, que ce terme est entré dans le Larousse en 2020 et résulte de la contraction entre « Financial » et « Technology ».

Pour arriver à ce stade, il a fallu passer par différentes étapes que sont : l’automatisation simple (ex : distributeur de billets), puis l’intelligence artificielle (ex : de la réplication informatique des principales facultés cognitives). Aujourd’hui, il s’agit toujours de l’intelligence artificielle mais sous une forme développée qu’est le machine learning c’est-à-dire un algorithme qui permet à la machine de prendre une décision.

Les pratiques des fintechs 

Le droit financier est le pionnier dans l’automatisation de « process »  – mise en pratique d’une procédure particulière -, on pourra retrouver la pratique fintech dans le trading à haute fréquence mais aussi dans la surveillance de marchés (afin de repérer les transactions suspectes, frauduleuses). Enfin, on en retrouve dans le conseil financier automatisé.

Comment appréhender juridiquement les fintech ?

Il existe deux démarches : 

  • Un mouvement éthique, qui consiste à formaliser des pratiques de bonne gouvernance dans des chartes (ex : la Déclaration de Montréal de décembre 2018). À travers, ce mouvement on essaye dimposer une bonne utilisation de lintelligence artificielle. Toutefois, il s’agit de soft law (droit mou), qui n’est donc pas contraignant. Le but étant de ne pas brider linnovation technologique. 

 

  • Une réponse juridique, soit en légiférant de sorte à confronter le droit existant et les nouvelles technologies, soit en créant de nouveaux concepts pour prendre en compte les nouvelles méthodes. 

Quel avenir pour les fintechs ?

Alors que pendant longtemps seules les startups utilisaient les fintechs, aujourd’hui les grosses entreprises sy mettent telles que le Crédit Mutuel, Crédit Agricole. Aujourd’hui ce que l’on étudie est donc le service fintech. Une banque normale peut recourir à des services de robo-advisor mais ce n’est pas pour autant qu’on peut la considérer comme une société fintech, qui sont souvent des petites startup.

On peut aujourd’hui énumérer plusieurs modèles à travers lesquels les fintechs s’insèrent :

 

  • Le modèle Business to Business : la fintech ne travaille pas avec le consommateur directement, elle développe une application quelle vend à la banque qui travaille elle avec le consommateur. 

 

  • Le modèle Business to Consumer : la fintech est en relation directe avec le consommateur final ; c’est le cas par exemple de Paypal. 

 

  • Le modèle Business to Business to Consumer : il n’y a pas de relation directe mais le développement d’une application que le consommateur utilisera directement. Elle développe une application qui ne sera pas implémentée dans le système de la banque ; l’application sera mise à disposition du client.

Les banques auront quant à elles, la possibilité d’exercer une collaboration dite directe avec les fintechs développant des activités qui les intéressent. Elles pourront également, exercer une collaboration indirecte, où elles créeront des espaces où les sociétés pourront se développer et travailler dans un cadre avantageux (prêt de locaux, dargent, etc.). Enfin, elles pourront internaliser les activités fintechs. Elles développeront tout en interne, ce qui demandera des moyens colossaux pour créer ses propres techniques.

En conclusion, la notion de Fintech est en train de révolutionner le monde bancaire et financier. Il faut donc retenir que les fintechs sont « des entreprises ayant pour but d’utiliser les technologies de linformation et de la communication pour livrer des services financiers de façon plus efficace et moins coûteux ». Ainsi, la finalité à garder à l’esprit est qu’elles ont l’ambition de faire de la banque autrement afin qu’elle soit plus efficace et moins chère.

 Ilias CHRAIBI – M2 Cyberjustice – Promotion 2021/2022

Sources :

FranceFintech (site internet).

« Fintech et Droit ; quelle régulation pour les nouveaux entrants du secteur bancaire et financier ? (2e édition) », RB Edition Revue Banque – Thierry BONNEAU, Thierry VERBIEST.

 

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