You are currently viewing La fin de la reconnaissance faciale sur Facebook

Facebook est un réseau social créé par Marck Zuckerberg en 2004 et appartenant depuis peu à Meta. Le site est fortement populaire, les derniers chiffres indiquent qu’il y a 2,85 milliards d’utilisateurs actifs chaque fois. S’il est autant apprécié par les internautes, c’est sans compter les nombreux scandales que le groupe californien a connus. L’année 2021 peut en témoigner. C’est d’abord en avril 2021 que Facebook fait face à une fuite des données de 533 millions d’utilisateurs suite à une faille de sécurité remontant à 2019. Les noms, e-mails, numéros de téléphone, date de naissance etc. des utilisateurs sont aujourd’hui librement accessibles en ligne.  C’est ensuite en octobre 2021 qu’éclate le « Facebook Files ». Une ancienne employée du groupe accuse l’entreprise de faire du profit sur la désinformation et le mal-être de ses utilisateurs.

Si les scandales s’enchainent et s’accumulent au fil des années, le réseau social entre dans une nouvelle ère en rejoignant le groupe Meta en fin d’année 2021. Marck Zuckerbeg mise sur le metaverse car il représente pour lui le futur de l’internet. Une façon de détourner l’attention des dégâts causés ?

C’est donc face à une crise de sa réputation mais également pour marquer le début de ce nouveau projet de metaverse que Facebook annonce le 1er octobre 2021 la fin de la reconnaissance faciale sur sa plateforme.

En effet le réseau social utilisait, depuis 2010, une technologie de reconnaissance faciale qui permettait d’identifier les personnes présentes sur des photos ou des vidéos postées sur le site. Désormais, lorsqu’un utilisateur publiera une photo, l’algorithme ne devinera plus les noms des personnes présentes dessus. La technologie paraissait douteuse car il n’y avait pas de règles claires quant à son usage. C’est même d’ailleurs ce que des particuliers reprochaient à Facebook en février 2021. La plateforme utilisait des données liées à la reconnaissance faciale sans leur consentement. C’est donc un juge fédéral de l’Illinois qui avait approuvé un accord amiable entre le site et les particuliers, qui consistait à un versement de 650 millions de dollars de dommages et intérêts aux victimes.

Jérome Pesenti, vice-président de l’intelligence artificielle chez Facebook, déclare que «Étant donné l’incertitude actuelle, nous pensons que limiter l’utilisation de la reconnaissance faciale à un nombre de cas limité est approprié». Il précise également que « chaque nouvelle technologie apporte avec elle un potentiel d’avantages et de préoccupations, et nous voulons trouver le bon équilibre ».

C’est donc une petite révolution au sein de Facebook, qui se montre enfin soucieux du bien-être et de la protection de ses utilisateurs.

Mélissa Tosun

Sources :

A propos de COMED 2021/2022