Avec le numérique la société a évolué et les modes de communication avec. En effet, à l’heure actuelle, les médias papier ont de plus en plus de soucis à se faire contrairement aux médias digitaux qui sont plus consultés.
L’évolution des technologies de l’information :
Les technologies de l’information et de la communication se sont développées et cela grâce à l’émergence du numérique mais aussi de la volonté des pouvoirs publics de diffuser largement ces nouveaux moyens de communication. Par la suite, les ménages se sont équipés avec des ordinateurs et téléphones portables.
Les nouvelles technologies sont relativement récentes. Ce sont internet, les téléphones portables, les appareils photos numériques… Leurs apparitions ont modifié les habitudes des individus.
Ces technologies de l’information et de la communication concernent : les réseaux de communication, les équipements de télécommunications, l’informatique et les logiciels, l’audiovisuel, l’électronique.
Face à cet essor du numérique les médias classiques sont en perte de vitesse. Selon des études, les internautes du monde entier sont très actifs sur les nouveaux outils du web social. En effet, les internautes passent énormément de temps sur les réseaux sociaux et ceci ne cesse d’augmenter.
L’avènement d’Internet et des réseaux sociaux a influé sur notre consommation de l’information. Initialement celle-ci se faisait par le biais de la télévision et de la presse écrite. C’était plus ou moins cadré et contrôlé selon les époques et les pays. Pour certain pays cet encadrement est très strict voire peut être assimilé à de la propagande.
L’information via les réseaux sociaux est pratique et disponible facilement. Il est possible de trier les informations qui nous intéressent. Quant à la télévision et presse écrite, elles ne peuvent pas couvrir l’intégralité des sujets. A contrario, les réseaux sociaux le peuvent par leur diversité et la présence de pages spécialisées.
Avec le temps il y a eu une perte de confiance importante envers les médias traditionnels. De plus en plus d’individus les estiment au service « d’intérêts politiques et économiques privés ». Cette perte de confiance s’amplifie car elle est nourrie par l’information alternative que l’on trouve sur les réseaux sociaux.
L’exemple du printemps arabe :
L’expression « révolution Twitter » a émergé en 2009, au moment de la vague de protestation consécutive à la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad. Twitter était alors le moyen essentiel pour les observateurs internationaux d’avoir des informations concernant les événements en Iran. Il y avait un activisme numérique de militants iraniens « tweetant » en anglais. Ainsi, pour certains analystes l’organisation de la révolte était grâce à twitter.
Zeynep Tufekci, sociologue américaine dispose dans son ouvrage intitulé « Twitter and Tear Gas » que les mutations profondes des nouvelles technologies ont changé la nature même des mouvements sociaux. Et cela en transformant leur organisation, leur visibilité et également leur impact à long terme.
Une évolution à double tranchant :
Selon Julian Assange, « L’avancée des technologies de l’information annonce la fin de la vie privée ». En effet, avec une multitude d’informations disponibles partout et n’importe quand, partout les personnalités publiques ne sont plus épargnées. Mais également les personnes concernées par un fait d’actualité, leur identité peut être diffusée sur les réseaux.
Et avec toutes ces informations les fausses informations se développent.
RODRIGUEZ Lou
Master 2 Cyberjustice – Promotion 2019-2020
Sources :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2013/06/07/le-fardeau-du-geek-blanc_3426437_3232.html
https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2012-1-page-99.htm