Avec la numérisation de la société et le développement des sites d’achat sur internet, nos manières de consommer ont évoluées. Effectivement, en quelques années, les achats en lignes ont connu une forte augmentation. Certaines personnes, de plus en plus nombreuses et souvent jeunes, ont changé leurs habitudes de consommation préférant commander en ligne.

Cette évolution pose la question de la subsistance future des magasins « physiques »

Définition

Le commerce en ligne se définit comme une « technique d’achat et de vente à distance utilisant des procédés électroniques qui permettent la liaison directe et instantanée entre le vendeur et le client. ». Le développement de ce type de commerce a eu lieu dans les années 90 depuis, il n’a cessé de s’accroitre.

Un essor considérable

A l’origine les utilisateurs de « ce nouveau canal de ventes et de services » avaient certaines inquiétudes. Mais actuellement, la fiabilité et la popularité du e-commerce ont convaincu beaucoup d’utilisateurs. En effet, la loi a fait en sorte de compléter ses carences afin de protéger les consommateurs et donc, de les rassurer sur le fait d’acheter en ligne.

L’élément principal ayant permis ce développement du commerce en ligne est l’apparition d’Internet dans les foyers. Ainsi, le nombre de « cyberacheteurs » a augmenté considérablement. En effet, à l’heure actuelle presque tous les individus ont une connexion internet et peuvent donc acheter en ligne. L’essor de l’internet a révolutionné les habitudes et les façons de faire dans presque tous les secteurs d’activités. En effet, de plus en plus de consommateurs consomment différemment et donc préfère acheter sur internet. Ce qui peut dans l’avenir poser éventuellement un problème aux magasins physiques.

Les consommateurs sont de plus en plus nombreux à effectuer leurs achats en ligne plutôt que d’aller en magasin. Et d’après une enquête menée par « le cabinet 451 Research », cette tendance est sur une ligne croissante, d’ici 2022, 17% des ventes au détail seront effectuées à distance.

“En 2017, 1,2 milliard de transactions en ligne ont été réalisées, soit une croissance de 20,5 selon la Fevad dans un communiqué. Durant la période de Noël, beaucoup d’achats se font par le biais d’internet.

Désormais, pour passer une commande, l’ordinateur n’est plus obligatoire. La tablette et le smartphone permettent d’acheter puis de suivre les achats.

Les avantages

Avec ce type de commerce il n’y a plus de limite géographique concernant le marché de vente, ce qui permet d’avoir des clients à travers le monde entier. L’ouverture sur le marché mondial est un grand avantage de la vente en ligne. Notamment pour avoir une pluralité de produits mais aussi de prix.

Le commerce en ligne a plusieurs avantages comme l’information sur le produit. Effectivement, grâce à Internet, l’acheteur peut trouver des informations très détaillées que le vendeur en magasin n’avait peut-être pas. Mais également le prix, l’e-consommateur peut comparer le prix d’un article auprès de différents e-commerçants très rapidement. Les enseignes Web ont également une « plus grande marge de manœuvre » concernant la publicité. Le « ciblage de la clientèle » est l’un des avantages les plus intéressants du commerce en ligne. En effet, il est possible de savoir quel est le client qui a besoin du produit que l’on propose, cela permet donc aux prestataires de faire des économies et de savoir à qui s’adresser. Aujourd’hui Facebook, Instagram ou encore Snapchat sont prisés par les e-commerçants pour développer leurs ventes.

Le commerce en ligne permet la fin des longues attentes pour être servis. Les services et produits en ligne sont accessibles 24 h/24 et 7 j/7. Le consommateur peut acheter à tout moment, n’importe quel jouet cela rapidement.

Des acteurs initiaux aux leaders actuels

Les premiers à investir le secteur naissant du commerce électronique sont des acteurs connus comme La Redoute. Les premiers à faire des ventes seront les sites des 3 Suisses et du télé-achat.

Assez rapidement, toutes les grandes marques ouvrent leur site.

Arrivent les « pure-players », ces enseignes n’existent que sur le web et n’ont pas de magasin physique. Comme « Aucland et iBazar » ou encore Cdiscount, fondé en 1998.Les marques exclusivement présentes sur Internet profitent de leurs frais réduits pour afficher des prix de vente bien moins élevés.

Les 10 plus grands sites e-commerce français en 2015 d’après le classement E-commerce Magazine/Ginger, plus de la moitié ont ainsi été créés après 2000.Il y a voyages-sncf.com (2000), vente-privee.com (2001), showroomprive.com (2006), aramisauto.com (2001), oscaro.com (2003), brandalley.fr (2005).

Entre 2003 et 2010, le nombre de sites e-commerce actifs en France croît de plus de 1400%, passant de 5 800 à 82 000 (selon Fevad).

Actuellement les leaders sont Amazon, Cdiscount, Fnac, Veepee, Booking.com.

Le e-commerce ne cesse d’évoluer pour répondre aux attentes changeantes des consommateurs.

Lou Rodriguez
M2 Cyberjustice – Promotion 2019-2020

Sources :

https://www.clubic.com/pro/e-commerce/actualite-759721-pourquoi-commerce-ligne-proximite-vont-fusionner.html

https://www.francetvinfo.fr/economie/commerce/le-commerce-en-ligne-en-hausse-de-20-en-2017_2596640.html

https://www.economie.gouv.fr/commerce-ligne-bilan-2014

http://dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/Commerce%20en%20ligne/fr-fr/

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